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Saint-Hilarion (Yvelines)

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Saint-Hilarion
Saint-Hilarion (Yvelines)
Étang artificiel sur le cours de la Guéville.
Blason de Saint-Hilarion
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires
Maire
Mandat
Jean-Claude Batteux
2020-2026
Code postal 78125
Code commune 78557
Démographie
Gentilé Saint-Hilarionais
Population
municipale
977 hab. (2021 en évolution de +9,28 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 16″ nord, 1° 44′ 03″ est
Altitude Min. 114 m
Max. 169 m
Superficie 14,00 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Épernon
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rambouillet
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Saint-Hilarion
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Liens
Site web saint-hilarion.fr

Saint-Hilarion est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation de Saint-Hilarion dans les Yvelines.

La commune de Saint-Hilarion se situe dans le Sud-Ouest du département des Yvelines, à la limite de l'Eure-et-Loir, à 10 km environ au sud-ouest de Rambouillet, sous-préfecture, et à 40 km environ au sud-ouest de Versailles, préfecture du département.


Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Hilarion
Hermeray Gazeran
Raizeux Saint-Hilarion
Droue-sur-Drouette
Épernon
(Eure-et-Loir)
Émancé

Hydrographie

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Saint-Hilarion se trouve dans le bassin versant de l'Eure, affluent de rive gauche de la Seine.

Le territoire communal est irrigué par la Guéville, petite rivière de 17 km de long. Affluent de la Drouette qu'elle rejoint dans la commune voisine d'Épernon, la Guéville prend sa source dans le parc du château de Rambouillet et s'écoule dans la commune de Saint-Hilarion selon une orientation nord-est - sud-ouest. Son cours suit en partie la limite intercommunale entre Saint-Hilarion et Droué-sur-Drouette[1]. Elle reçoit sur sa rive droite, près du hameau de Saint-Antoine, le ruisseau de la Mare Plate, ruisseau de 2,5 km de long qui prend sa source dans la commune et s'écoule du nord vers le sud[2].

Une retenue sur la Guéville, à la limite avec la commune de Gazeran, alimente les pièces d'eau du parc du château de Voisins. La rivière alimente d'autres étangs au long de son cours, dont l'étang de Saint-Hilarion, étang artificiel de 8 000 m2 creusé en 1936.

Transports et voies de communications

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Réseau routier

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Saint-Hilarion est traversée par la D 906 qui relie Rambouillet à Épernon.

Desserte ferroviaire

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La commune de Saint-Hilarion est traversée par la ligne de chemin de fer reliant Paris à Chartres, mais ne dispose pas de gare. Les arrêts les plus proches sont à Gazeran et à Épernon.

La commune est desservie par les lignes 24 et 89 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Houx à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Hilarion est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernon[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 91,41 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,33 % d'espaces ouverts artificialisés et 4,26 % d'espaces construits artificialisés[14].

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 4,3 % 61
Terres arables hors périmètres d'irrigation 28,9 % 412
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,4 % 149
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,1 % 30
Forêts de feuillus 54,3 % 774
Source : Corine Land Cover[15]

Hameaux et lieux-dits de la commune

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  • La Bellanderie, nom depuis 1740, (Bois des Gaubiers [1273]),
  • Bellevue, nom d'origine depuis 1710,
  • les Belles Vues, nom d'origine depuis le cours des années 1970,
  • le Bois Billard, (les Mazures Charlotte [XVIIIe siècle], ) forme actuelle depuis le XVIIe siècle,
  • les Buttes Noires, fin du XIXe siècle,
  • le Fléau, (les Féaus[1317], les Féaulx[1375], le Fayet[1400], Le Fléau[XVIe siècle], le Féau[1766], le Feillau ou le Filleau [XVIIIe siècle]),
  • Fosseuil [1375], (Fosseul[1497], Fousseul[1654], Fosseuil[XVIIIe siècle], Fauceur [1724], Fauceuil [XXe siècle]),
  • la Ganivelle [1750], (anciennement Maison Mauduit [fin XVIIe siècle]),
  • le Grand Goulet et le Petit Goulet, forme actuelle depuis le XVIIIe siècle, (Goullet [1273], "la Mairie de Goulet et le Petit Goulet" [XVIIe siècle]),
  • les Grands Genêts [XXe siècle],
  • les Hautes Bruyères, nom d'origine depuis le XVIIIe siècle,
  • Hymer [1387], (Hymers[1497]), la maison d'Hymer disparut peu après 1775, une nouvelle a été construite vers 1840,
  • Le Moulin d'Ameil [1160], forme actuelle depuis le XVIIIe siècle, (Amulio, Amolio, Amelio[1203,Lat.], Aismuy[1230], Amuleil[1283 et 1497]),
  • le Moulin Neuf [vers 1540], dénomination actuelle depuis 1750, (le Moulin de Lépine [1545]),
  • Peut-Être, dénomination actuelle depuis 1792, (la Planche [XVIIIe siècle], les Basses-Bruyères [1770], ),
  • le Rossay, forme actuelle XVIIe siècle, (Rocei[1176-1181, Lat.], Roceio[1203,Lat.], Rossay [1497], le Rousseau [1556]),
  • Saint-Antoine, forme actuelle depuis 1660, (la Rivière [XVIe siècle]),
  • Saint-Hilarion "le village", forme actuelle XVIIe siècle, (Sancto Hylario [1219,Lat.], Sainct-Hyllarion [1497]),
  • Saint-Sec, dénomination actuelle depuis 1792, (le Coin du Bois de la têtée [1789], Sincet [1791]),
  • Séry, forme actuelle depuis 1792, (Seria [1250,Lat.], Serye [1497], ),
  • Voisins, forme actuelle XIIIe siècle, (Visiniolo [768,Lat.], Vicini [XIIIe siècle,Lat.], Veisins[1168], Voisin et Voisins, Grand et Petit Voisins [1375]).

Hameaux et lieux-dits abandonnés ou désaffectés

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  • Le Bois Dieu, (Boys Dieu au XVe siècle, rattaché à Hermeray à la Révolution),
  • la Butte [XIXe siècle],
  • la Croix Brisée [XIXe siècle],
  • L'Essart [XVIIIe siècle],
  • Filardeaux (Feuillardeaux(1467), les Feuillardeaux et les Filardeaux au XVIIIe siècle),
  • Fieuze [1273], (le Gibet, le Pain-de-Sucre, la Tuilerie),
  • les Fossés [1467] (voir les Granges),
  • le Gibet (voir Fieuze),
  • les Granges [1230], (les Fossés et les Granges [1467], Lls Granches [1497], le Parc des Fossez [1650]),
  • les Granges du Rossay [1467] (voir La Valetterie),
  • Gué Bazin [1653],
  • le Parc des Fossez (voir les Granges),
  • le Pain de Sucre [fin XIXe-Déb.XXe siècle], (voir Fieuze),
  • le Point du Jour [1792],
  • la Mare Plate [1769], (Saunier [1710]),
  • le Parc (voir Les Granges),
  • le Plessis [XVIIe siècle], (bois du Plessis-de-Rossay[1487]), la Maison des Vignes / Lespagnon avant 1870),
  • Saunier [1710] (voir la Mare Plate),
  • le Tertre, (Le Tartre[1375]), les 2 termes utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles,
  • la Tuilerie (voir Fieuze), la Tuilerie utilisée depuis le XIXe siècle,
  • la Valetterie [1655], (les Granges du Rossay [1467]).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Hylario[16], Les Roches en 1793, Saint Hilarion en 1795[17].

Saint-Hilarion est un hagiotoponyme issu du nom latin Hilario dérivé de hilarus, nom popularisé par un saint[18], Hilarion de Gaza.

Cette commune a été baptisée « les Roches » de 1793 (brumaire an II) à 1795.

Site habité dès le Néolithique [-9000 -3300], ce qui est attesté par la découverte de nombreux outils en pierre. Au XIXe siècle une vingtaine d'objets dispersés sur le territoire (haches, couteaux, racloirs, pointes de lance) ; une hache en pierre éclatée, un couteau de même facture et une autre hache en pierre polie à la Croix-Boisée ; plusieurs autres ont été mises au jour au Fléau. Une autre encore, de 15 cm, en silex pyromaque, a été trouvée en 1889 dans la contrée de Fosseuil ; une en pierre polie de 25 cm lors de la modification du tracé de la route nationale 10 (actuellement RD 906) dans la côte d'Hymer; une autre encore dans le parc du château (de Voisins). Du côté de Batonceau (vers Emancé), un petit pilon de pierre accompagnant une sorte de mortier. Enfin, un racloir non expertisé en 1982 aux Belles Vues.

Plus près de nous, ce territoire était occupé par les Gaulois de la Gaule celtique qui dépendaient de la Civitas Carnutum (groupement de tribus Carnutes) que les Romains, dont la présence est attestée par la découverte de pièces de monnaie aux effigies de césars, ont rattachée au IVe siècle de notre ère à la province Lyonnaise IV° (découpage administratif de la Gaule lyonnaise [Gallia Lugdunensis]).

Jusqu'à la Révolution la paroisse était l'unité administrative. La commune actuelle de Saint-Hilarion a été constituée par la réunion de trois paroisses : Séry, Saint-Hilarion et Voisins. L'église dédiée à saint Hilarion a été édifiée au XVe siècle à côté de la chapelle dédiée à la Vierge, et nommée à l'époque : "des seigneurs de Saint Hilarion" (elle sera appelée ultérieurement chapelle de Saint Hilarion dans les documents par contraction de langage). La paroisse de Saint-Hilarion créée autour de cette chapelle est attestée depuis le début du XIIe siècle. Elle a été dédiée à ce saint, Hilarion, (disciple de saint Antoine) et dont quelques restes auraient été rapportés de la troisième croisade par Pierre de Voisins, père de Guillaume, à ne pas confondre avec le fils de ce dernier, Pierre Ier de Voisins, qui eux participèrent à la croisade contre les Albigeois aux côtés de Simon de Montfort. On peut supposer que c'est le lien spirituel entre Hilarion et Antoine qui a dû conduire à dédier à ce dernier la nouvelle chapelle édifiée vers 1590 à une demi-lieue (environ 2 km) plus à l'ouest. La chapelle de Saint-Antoine a été vendue comme bien national le .

Dès 1634, l'état de la nef de l'église avait nécessité sa reconstruction. L'entretien de la chapelle qui se délabrait devenait superflu, et elle a finalement été démantelée en 1654. Seul un pignon découpé d'une immense fenêtre de forme ogivale reste témoin, encore de nos jours, de cet ancien lieu de culte.

La chapelle de Voisins située à l'extrémité nord-ouest du hameau du Rossay dont la construction remonte à 1225 (au plus tard) est attestée par un revenu de 20 livres pour 5 paroissiens octroyé par Guérard (pouillé du diocèse de Chartres).

Séry (Seria), faubourg d'Épernon, apparaît dans un texte officiel dès 1250 sous sa forme latine.

Saint-Hilarion était sous la protection des seigneurs d'Épernon. Le bourg aux avant-postes de cette place forte a essuyé toutes les agressions du Moyen Âge : attaques et dévastation successives, des alliés des Anglais tel Foulques le Réchin Comte d'Anjou (1093), puis des Normands (1098). Simon de Montfort résista aux armées de Guillaume le Roux qui commandait l'armée anglaise (1138 - Montfort, Épernon, Neauphle et Maule). L'armée anglaise, vaincue, s'est retirée non sans avoir ravagé la campagne autour de ces places. Peu de temps après, toujours en 1138, Simon III de Montfort (qui n'est pas le Simon de Montfort précédemment cité) par ressentiment envers Louis VII de France, dit le Jeune, se mit du côté d'Henri II roi d'Angleterre et lui livra Épernon et la campagne attenante. Il faudra attendre la fin de la guerre de Cent Ans pour que le calme revienne, enfin, sur le territoire de Saint-Hilarion.

Mais c'était Le Rossay qui était l'épicentre de la vie de ce territoire dépendant de l’évêché de Chartres, et plus particulièrement le domaine de Voisins. Celui-ci ne consistait qu'en un simple manoir dans une clôture de deux arpents en 1375.

Ce nom apparaît pour la première fois en 768 lorsque Pépin le Bref sur son lit de mort indiquait qu'il léguait l'Yveline, (constituée de) Voisins, Rambouillet et Hermeray, par une charte de donation à l'abbaye de Saint-Denis. Au Xe siècle, toute la contrée passa au domaine de Montfort nouvellement créé. Le château de Voisins n'a cessé depuis d'être réaménagé, et ce jusqu'au XIXe siècle. Un nouveau château a été construit de 1903 à 1906 à l'initiative du comte de Fels pour remplacer celui qu'il avait acquis en 1892.

Village occupé par les "Alliés" (420 Autrichiens, 18 Russes, 7 Cosaques) du 14 au 23 avril 1814. Le 18 juillet 1815, bivouac à Voisins de 180 Cosaques qui procèdent à des réquisitions (viande, eau-de-vie, vin, vêtements, marchandises diverses, draps et linge, bottes de foin, pois, lentilles, blé, avoine). Dégâts importants et pillages lors du passage de retour des troupes prussiennes du 20 juillet au 14 octobre 1815.

Village occupé par les Prussiens en 1870.

Politique et administration

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La mairie-école.

Ancien Régime

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Sous l'Ancien Régime, le dernier seigneur de Voisins a été René Croismare, qui sera maire de la "municipalité de Rambouillet" sous le Directoire.

La Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795, "directoire") a modifié l'organisation des communes. Les onze communes du canton de Rambouillet créé en 1789 ont été réunies en une municipalité unique située à Rambouillet lors de la publication du décret d'application de la Constitution (1er vendémiaire an IV - 23 septembre 1795). Les communes n'étaient plus des municipalités, mais se faisaient représenter par un agent électoral assisté d'un adjoint pouvant le remplacer selon certaines modalités. La commune de Saint-Hilarion fut rebaptisée "Les Roches" durant cette période, elle reprendra son nom de Saint-Hilarion avec le Consulat.

La constitution du 22 frimaire an VIII (promulguée le 25 décembre 1799, ratifiée par plébiscite le 7 février 1800, "consulat") modifia une nouvelle fois l'organisation des communes. Chaque commune redevint alors une municipalité.

Durant la période du Directoire (Constitution an III), à savoir de 1795 à 1800 :

René Croismare, dernier seigneur de Voisins avant la Révolution, a été le premier maire élu de la municipalité de Rambouillet (11 communes). Il abandonnera cette fonction pour se rendre à l'étranger en vendémiaire an VIII.

Pour Les Roches , les agents municipaux délégués à la municipalité de Rambouillet ont été les suivants :

An IV - an V ; agents : Michel Blanchard et Pierre Lion ; adjoint : Pichard, remplacé après démission par le citoyen Lion.

An VI ; agents : Thomas Bonnet et Louis-Claude Mauzaize ; adjoint : Blanchard.

An VII - an VIII ; agents : Louis-Claude Mauzaize et Nicolas Lion ; adjoint : Marchand.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
03/1995 02/2003 Daniel Longérinas    
02/2003 2008 Claude Rivault    
03/2008 En cours Jean-Claude Batteux[19]    

Instances administratives et judiciaires

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La commune de Saint-Hilarion appartient au canton de Rambouillet et est rattachée à la communauté d'agglomération Rambouillet Territoires (RT). Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la dixième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du sud-ouest des Yvelines centrée autour de Rambouillet.

Sur le plan judiciaire, Saint-Hilarion fait partie de la juridiction d’instance de Rambouillet et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[20],[21].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 977 habitants[Note 4], en évolution de +9,28 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
406391426435529548508528512
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
500495501511540553539506535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
532482507416378368365426394
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
450440557637781799883895893
2017 2021 - - - - - - -
920977-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 450 hommes pour 491 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,2 
6,2 
75-89 ans
6,2 
17,0 
60-74 ans
16,9 
24,1 
45-59 ans
23,2 
18,9 
30-44 ans
18,5 
15,6 
15-29 ans
16,6 
18,0 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Enseignement

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La commune possède ses propres maternelle et école primaire.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Agriculture : grande culture (céréales, betteraves...).

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Hilarion.
Le château de Voisins.

Lieux et monuments

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Construit en 1905 par René Sergent pour le comte de Fels, classé au titre des monuments historiques[27],[28].
  • Château des buttes noires.
Construit en 1895 par l'architecte Charles Girault, (grand prix de Rome, architecte du petit palais à Paris).
  • Église Saint-Hilarion.
Église du XIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques[29], représentée par le peintre Maurice Utrillo[30].
  • Abri orné de gravure rupestres (sillons parallèles, - 8000 ans av. J.-C.)
  • Lavoir du Grand Goulet.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saint-Hilarion (Yvelines) Blason
D'azur au lion d'argent lampassé et allumé de gueules, accosté de cinq billettes en chevron versé, accompagné en chef de trois annelets et en pointe de deux fusées, le tout d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Le Patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Saint-Hilarion », p. 753–754

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Épernon comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Fiche cours d'eau - La Gueville (H4116000) », Sandre (consulté le ).
  2. « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Mare Plate (H4116500) », Sandre (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Hilarion et Houx », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Houx » (commune de Houx) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Houx » (commune de Houx) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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